Je crois m’être connectée à l’énergie du bonheur le jour où j’ai été mère. Lorsque j’ai vu ce petit être qui vit, respire et qui n’est qu’amour et partage. Je suis maman de deux enfants extraordinaires (adultes aujourd’hui) qui m’apprennent chaque jour ce qu’est le bonheur, qui me montrent parfois quand je m’égare et m’éloigne de lui.
J’ai été infirmière pendant vingt-six ans, épanouie dans ce métier que je n’ai certainement pas choisi par hasard. Les évènements, expériences difficiles, rencontres, m’ont permis d’être aujourd’hui qui je suis. Après avoir été petite fille et mère, je me sens à quarante huit ans, femme et à ma place.
Je propose des soins énergétiques. Ma pratique est essentiellement basée sur l’intuition et le ressenti. Les tambours chamaniques en font partie. Leurs vibrations à la fois douces, subtiles, enveloppantes, puissantes, permettent un nettoyage énergétique en profondeur de tous les corps subtils et chakra, ainsi qu’au niveau physique et émotionnel. Ils peuvent amener à vivre des états modifiés de conscience intenses que ce soit au cours de soins individuels ou de séances de groupe (méditation, voyage sonore).
Mon apprentissage et mon évolution se sont faits sur plusieurs années, mais je continue à apprendre grâce aux autres. Chaque jour est vécu comme une expérience qui me fait grandir. Chaque difficulté me permet une prise de conscience. Je la vis comme un cadeau qui m’aide à aller plus loin dans la connaissance de moi-même.
Céline
Mon activité et les rencontres qu’elle m’offre me font vivre des moments de bonheur intenses. Je me découvre au travers des autres et la vision que j’en ai évolué. Certaines personnes pensent qu’il n’existe pas, moi si ! C’est un sentiment réel qui m’apporte beaucoup.
Le bonheur est assez subjectif.
C’est un état d’être qui paraît à la fois simple et d’une grande profondeur. Ce sentiment dépend de chacun et de sa perception de la vie. Chaque être humain en a sa définition. Le bonheur est-il la joie ? Cultiver cette émotion fait certes durer l’état. Mais la vraie question ne serait-elle pas de savoir s’il vaut mieux le chercher à l’intérieur de nous plutôt qu’à l’extérieur ? On se complique la vie à le chercher loin, très loin, alors qu’il est là, tout près.
Le bonheur, c’est le sourire de mes enfants , c’est partager avec mon époux un moment en famille, un repas tous ensemble. Le bonheur, c’est voir mon fils extraordinaire qui rit aux éclats, qui s’émeut et sourit si facilement, entendre ma fille me remercier pour une journée partagée.Mon cœur se remplit de bonheur quand je reçois de l’amour, quand je partage des moments avec mes amis, quand je me sens écoutée et que je donne.
Le bonheur, c’est regarder par la fenêtre et s’émouvoir du vol des oiseaux, de la splendeur de la nature. C’est se dire « ohhh c’est magnifique, merci la vie, merci Gaïa ». Il était bien là ce matin, en admirant le Ciel et en l’observant habillé de rose avec ce bout de lune qui transparaissait.
Inutile d’aller chercher des choses extraordinaires ou fantastiques. Le bonheur, ce sont ces étincelles disséminées dans mon quotidien, ces petites étoiles qui s’allument et font que « waouh, il est là ». Tout simple, pas besoin d’aller chercher loin, il suffit de regarder dans son cœur. Le secret du bonheur n’est pas de chercher plus mais de s’émouvoir avec peu ou moins.
Mon bonheur, c’est aussi de penser à un évènement à venir comme la fête d’anniversaire de mes enfants. J’imagine leur joie, celle de mon fils qui éclate de rire quand on lui chante « joyeux anniversaire » et qu’il voit les bougies allumées sur le gâteau. Je pense que savourer l’attente d’un évènement permet aussi de le cultiver. Je suis en joie à l’idée de préparer la fête de Noël qui va se dérouler chez des amis. L’idée de partager ce beau moment, cette réunion avec des personnes que j’aime me réjouit.
Le bonheur c’est aussi simple que regarder le feu qui prend vie dans ma cheminée en réchauffant mon corps et mon cœur.
Mais il n’est pas permanent, il peut se cacher au fond de moi et la tristesse occupe davantage mon espace.
Quelquefois c’est la colère ou le doute.
Il peut alors suffire d’une petite chose, d’un événement, d’un ciel bleu, d’une rencontre, du sourire d’un.e inconnu.e pour qu’il reprenne sa place.
J’associe aussi le bonheur à la joie et la satisfaction comme quand, après un atelier de groupe, les personnes heureuses de leur journée. Mais, à l’inverse, il peut dépendre d’un retour négatif qui va me faire ressentir de la tristesse et me remettre en question en réveillant le doute et le manque de confiance en moi.
Le bonheur est aussi associé au plaisir, à l’extase au ravissement, et je crois que son intensité dépend de la perception que nous en avons. Mes expériences, dont une extrêmement douloureuse, m’ont appris à me réjouir avec peu et je les remercie de me faire grandir.
L’inattendu peut aussi en être la source. Lorsque mon mari m’invite à l’improviste au restaurant, la surprise le rend encore plus intense.
Le bonheur s’entretient comme une plante et je pense qu’il peut s’apprendre. Il est possible de se donner de la joie en se fixant de petits objectifs quotidiens. Pratiquer une activité qui procure du plaisir l’avive, comme cuisiner pour partager avec famille et amis.
Et si pour accéder au bonheur, il suffisait de s’en donner la permission ? N’entend-on pas parfois dire « Je n’ai pas droit au bonheur » ? Pourtant il nous appartient de nous l’autoriser et d’y croire. Sans cela, impossible d’y accéder.
Etre heureux, c’est aussi accueillir la souffrance, la solitude, la reconnaissance et l’indulgence pour soi-même. C’est parvenir un jour à s’aimer. Le sentiment d’harmonie avec soi et le monde rend le bonheur permanent. Les regrets ne servent à rien et nous enferment dans de basses énergies qui nous l’interdisent.
Je chante de manière intuitive et cela me procure un réel bonheur. Je ressens un état de plénitude dans mon esprit et mon corps physique. Assouvir certains de mes désirs me le fait aussi vivre. Devenir créative et accueillante ouvre mon esprit et engendre parfois de profonds changements en moi.
Je crois que le bonheur est contagieux comme la tristesse.
Lorsque je suis en présence d’une personne heureuse, j’y accède plus facilement. Le sourire est communicatif. C’est tellement simple que chacun de nous peut l’expérimenter quotidiennement.
Ressentir du bonheur m’apporte une sensation de liberté qui peut être fugace car elle dépend de la manière dont j’appréhende le monde et mon intérieur. A moi de décider où et comment regarder pour les entretenir. C’est le travail d’une vie. Je peux en profiter pleinement mais parfois je ne fais que l’effleurer. Il s’éloigne et se rapproche, se fait petit à l’intérieur de moi ou emplit chaque centimètre carré de mon être.
Le bonheur ne s’imagine ni ne se rêve, il se vit. Je vous souhaite de le ressentir, de le savourer, d’en prendre soin et de le partager.
Voilà ma vison du bonheur.